mardi 31 janvier 2017

Vœux


Voilà
Finalement par les temps qui courent les vœux se résument à cette attitude qui consiste à séparer le savoir de la croyance : nous savons que la catastrophe est possible, voire probable, mais nous refusons de croire qu’elle se produira, et nous perpétuons le rite comme si de rien n'était. Pour l'année qui commence j'ai eu plutôt du mal à formuler mes vœux. Il faudrait pouvoir la souhaiter "aussi bonne que possible au regard des circonstances". Ce que je fais en ce dernier jour de Janvier, avec cette photo douce : ombres de visiteurs croisant l'ombre d'une petite tête sculptée par Giacometti lors de l'exposition associant son œuvre à celle de Picasso. C'était extrêmement apaisant de cheminer parmi les créations de ces deux génies, d'aller de l'un à l'autre, de s'abandonner à la rêverie provoquée par la rencontre de ces deux œuvres. Tout à coup s'en trouvait quelque peu atténuée la misère morale et intellectuelle qui, ces derniers jours se manifeste de façon outrageuse en de nombreux endroits du globe, particulièrement dans ce pays, où la campagne électorale voit fleurir et s'épanouir de bien nauséabondes pensées

2 commentaires:

  1. Oh comment dire que je n'ai rien à ajouter ? Merci pour tes vœux, c'est juste à temps. Cette année, on la prend en avançant ou en reculant ? Ben... Euh, vilaine plaisanterie, avec un bon Régime, ce sera Giacometti plus que Renoir. Et si je parle de Picasso je vais parler de Stravinski alors...

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  2. ...indeed in these times we need art to humanize the soul...

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